Chaque jour, nos collaborateurs sont victimes d'agressions
Les collaborateurs du secteur des transports en commun sont victimes, chaque jour, d'agressions. Insultes, crachats, menaces, coups… arrêtons ça.
Des chiffres interpellants
Pour l'année 2023, le TEC a déjà recensé près de 130 agressions sur les membres de son personnel, et c’est sans compter les insultes et propos haineux passés sous silence. Ces agressions, aussi bien verbales que physiques, ont des impacts psychologiques lourds, avec des conséquences tant sur les collaborateurs que sur leurs familles.
« L’enjeu est avant tout humain : derrière chaque agression, il y a une personne, une famille, impactés par cet accident », explique Jean-Michel Soors, Administrateur général du TEC.
Un impact sur la mobilité
Chaque agression a également un impact direct sur le service aux voyageurs. « 130 agressions, c’est 130 personnes absentes, soit 24 services rendus impossibles, et des centaines de voyages impactés », ajoute Jean-Michel Soors. Une indisponibilité du personnel qui a également des répercussions sur les autres membres du personnel du TEC contraints d’absorber une surcharge de travail.
Des actions concrètes
Dans les 5 prochaines années, le TEC continuera de travailler activement avec ses collaborateurs pour réduire au maximum le risque d'agressions sur l’ensemble du territoire wallon. Parmi les actions menées, se trouvent :
- l’augmentation du contrôle des titres de transport ;
- l’organisation et l’augmentation des opérations à grande échelle en collaboration avec les services de police, de contrôle et de sécurité ;
- de nouvelles formations internes pour aider le personnel de terrain à identifier plus vite l’agressivité, à apprendre à réagir rapidement et de manière adaptée afin d’éviter l’escalade des conflits ;
- l’analyse systématique de différents indicateurs (lieux et heures des agressions, par exemple) afin de mieux cibler les mesures préventives.
"Les chauffeurs de bus sont les garants d’un service public qui permet, chaque jour, à des centaines de milliers de wallons de se déplacer. Leur permettre d’exercer leur fonction dans un cadre sécurisant est essentiel pour moi. C’est pour cette raison que j’ai lancé l’organisation d’un groupe de travail entre les parties prenantes (SPW, OTW, FBAA, police, procureurs-généraux) pour faire face à cette problématique", ajoute Philippe Henry, Vice-Président et Ministre du Climat, de l’Énergie, de la Mobilité et des Infrastructures.
Une campagne à grande échelle
Afin de sensibiliser les usagers et les inciter à remettre en question leur comportement, sans pour autant les stigmatiser, le TEC lance ce lundi 4 décembre sa nouvelle campagne de sensibilisation en ne demandant qu'une chose : du respect.