Les bus TEC deviennent de plus en plus verts
Vendredi 5 juillet 2019 — Le mardi 18 juin, le TEC a envoyé son mémorandum aux décideurs politiques wallons. Celui-ci présente sa vision, ses objectifs et ses engagements pour pouvoir proposer, avec le soutien du nouveau gouvernement wallon, une mobilité durable aux citoyens.
En 2017, les 11 premiers bus hybrides du TEC faisaient leur apparition sur le réseau namurois. Actuellement, 206 bus hybrides sillonnent la Wallonie. Ces véhicules ont permis d’économiser plus d’1,2 millions de litres de carburant et de réduire de près de 3.300 tonnes les émissions de CO2. Cette mise en circulation progressive des bus hybrides du TEC contribue de manière significative à l’amélioration de la qualité de l’air. En 2020, le TEC exploitera 309 bus hybrides, qui participeront activement à la réduction de son empreinte écologique.
Le déploiement de la flotte hybride
- 101 véhicules hybrides « rechargeables à Namur » (46) et Charleroi (55) :
Ces bus utilisent plusieurs sources d’énergie : le diesel et l’électricité. Les batteries peuvent être rechargées lors d’arrêts aux terminus équipés d’un pantographe. Le passage en mode électrique est géré par l’ordinateur de bord sur base de la localisation GPS et de l’autonomie des batteries.
Grâce à ce type de véhicules, le TEC enregistre une économie de carburant de près de 40% par rapport aux véhicules diesel de dernière génération. La poursuite de l’installation des stations de recharge au cours de l’année 2019, ainsi que l’optimisation des recharges permettront d’atteindre une économie de plus de 60%.
- 105 véhicules hybrides « autonomes » à Liège (92) et à Mons (13) :
Ces véhicules sont de type hybride : seule la récupération d’énergie de freinage est exploitée pour la recharge. Ils peuvent également gérer l’utilisation du mode électrique en fonction de leur position géographique.
Ces nouveaux bus ont permis une économie de carburant de plus de 20%. L’adaptation du style de conduite ainsi que la gestion GPS pour gérer l’utilisation de l’énergie récupérée par le véhicule devraient permettre d’atteindre une économie proche de 30%.
Prochains défis du TEC
À la fin du mois de mai, le TEC a enregistré une économie d'1,2 millions de litres de carburant et une réduction des émissions de CO2 de près de 3.300 tonnes. Bien que ce bilan soit encourageant pour l’avenir, une marge d’optimisation demeure.
Le TEC observe de moins bons résultats lors des encombrements routiers. A cause de la densité du trafic urbain, les bus ne rechargent pas le temps requis et compensent par le mode thermique (diesel). La consommation énergétique du véhicule est également fortement influencée par la climatisation et le « geofencing », à savoir la gestion du mode de fonctionnement du véhicule en fonction de sa position GPS et de sa vitesse.
Plusieurs pistes sont actuellement explorées pour améliorer les chiffres :
- L’optimisation du geofencing ;
- L’éco-conduite : adopter un style de conduite optimisé pour permettre à un véhicule hybride de récupérer une partie de l’énergie lors de la décélération, par exemple. Le TEC forme ses conducteurs à cette pratique ;
- Développer des infrastructures de recharge supplémentaires : 12 pantographes sont actuellement opérationnels à Namur et Charleroi ;
- L’optimisation de la température à l’intérieur du bus selon la température extérieure ;
- Une connaissance plus approfondie des conditions d’exploitation de ses véhicules (respect des horaires, conditions de circulation, organisation d’un temps de battement aux terminus…).
Par ailleurs, le TEC a proposé une série de mesures (bande pour les bus, sites propres, feux intelligents…) aux autorités compétentes dans le but d’améliorer la ponctualité du service à la population.
Pour atteindre les objectifs de la COP21, il est nécessaire que ces nouvelles technologies hybrides s’étendent à la grande majorité des véhicules du TEC, dans la limite des moyens financiers disponibles.